
Le président de la Réserve Fédérale, Ben Bernanke, a augmenté les excédents de réserves dans le système bancaire de 800 milliards de dollars, mais les prêts sont toujours très faibles. Les banques amassent du capital afin de faire face aux pertes causées par les actifs toxiques, par les prêts non performants et une bulle de l'immobilier commercial s'élevant à 3.500 milliards de dollars, qui suit à celle des logements jusqu'aux latrines. Voilà pourquoi le nombre de faillites bancaires s'accélère. 2010 sera encore pire ; la liste s'allonge. C'est une véritable boucherie ! Les critères pour obtenir un prêt ordinaire sont devenus plus sévères, tandis que la réserve d'emprunteurs qualifiés et solvables s'est réduite comme peau de chagrin. Cela signifie moins de crédit pour alimenter le système. Le système bancaire de l'ombre a été entravé par le gel de la titrisation et ne fournit qu'une portion insignifiante du crédit nécessaire pour faire croître l'économie. Les initiatives de Bernanke n'ont pas fait la moindre différence. Le crédit continue de s'assécher.
(la suite un peu + loin)
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